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Black Book Éditions, le site de référence des jeux de rôle

OGL 1.1 Rôle'N Play, Dragons, Chroniques oubliées and co... 2024

Forums > Jeux de rôle

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Là, par contre, je pense que c'est une surinterprétation de leurs intentions. Ce qu'ils veulent qu'on évite, c'est que des personnages qui pratiquent l'esclavagisme, le sexisme ou l'oppression puissent être présenté comme des héros. Autrement dit que des règles indiquent que c'est le cas de certains Personnages Joueurs.

Bah pourquoi ils ont reculé sur les Hadozees alors ? A cause du potentiel parallèle qui aurait pu être fait avec la réalité ? Parce que il y a eu des plaintes ?

A mon sens, c'est intéressant de comprendre le fond de l'histoire sur les Hadozees et quelles en sont les limites pour savoir comment et pourquoi les éventuels futurs contenus seront validés ou rejetés.

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TomLG

En France oui. Aux US c'est potentiellement couvert par le faire use

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Gandalf laigris

Bin c'est pas embêtant de n'avoir qu'une partie des règles ? N'ayant pas encore d'ouvrage de règle 5e, RnP devait me servir de référence pour les campagnes que j'ai acheté a côté en avance (Seigneur dragons, Gjalpevaart...), et j'ai peur de me retrouver avec un début gamme qui ne réponde pas à mes besoins du coup confus

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TomLG

Ce que dit l'EFF (qui sont un peu des spécialistes de ce genre de sujets), c'est que ça n'est pas du plagiat car c'est écrit dans un langage fonctionnel qui n'est pas soumis au droit d'auteur.

L'idée c'est qu'on ne peut pas "protéger" une phrase du type "Un lave-linge est un appareil qui lave du linge et qui démarre en appuyant sur le bouton power", car c'est la pure description d'un fonctionnement qui se retrouve, de fait, dans n'importe quel manuel de lave-linge.

Comme les mécaniques de jeu elles-même ne sont pas soumises aux lois sur le copyright, on peut de fait reproduire un sortilège de D&D5 tel quel, voire toutes les règles (en dehors du lore etc.). Or, si le langage utilisé dans le bouquin de D&D est purement fonctionnel, il est impossible de réécrire soi-même le sortilège sans le faire dans des termes extrêmement similaires, voire identique à celui du bouquin D&D. Dès lors, le principe de non-soumission des règles de jeu au lois encadrant le copyright ne peut plus s'appliquer, ce qui n'a pas de sens.
Je vais prendre un exemple. Supposons un sort de rayon de feu décrit ainsi :

Rayon de feu ; sort ; niveau 1 ; tire tout droit un rayon de feu faisant 3d4 dégâts.

Il va être extrêmemement difficile de reproduire ce sort sans faire dans ce qui pourraît apparaître comme du plagiat !

Encore une fois, je parle ici de ce qui semble être le droit américain (sources : American Bar Association et EFF), je ne sais pas ce qu'il est du droit français.

Ce message a reçu 1 réponse de
  • TomLG
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jbbourgoin

Merci pour ses précisions.

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Bin c'est pas embêtant de n'avoir qu'une partie des règles ? N'ayant pas encore d'ouvrage de règle 5e, RnP devait me servir de référence pour les campagnes que j'ai acheté a côté en avance (Seigneur dragons, Gjalpevaart...), et j'ai peur de me retrouver avec un début gamme qui ne réponde pas à mes besoins du coup confus

Kenairod

Tout pareil, d'ou mes interrogations dans certains messages précédents.
Je me vois mal commencer une campagne et changer les règles en plein milieu ou devoir tout arrêter au niveau 8.
Ok, il sera toujours possible de continuer avec la version FR des règles de DD5 de WOTC. Mais avoir une gamme imcomplète à cause d'un changement de licence motivé par la cupidité... c'est bof bof.
Je supporte BBE dans cette galère. Ils sont également victimes de la situation. Mon ire est entièrement dirigée vers WotC

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Personnellement, je pense qu'il faut qu'on arrête de voir D&D juste comme un produit mais que c'est entrain de devenir un service. J'ai l'impression que WotC cherche désormais à se positionner comme une plateforme de service en ligne ; à l'image de Youtube, Twitter, Twitch, Insta ou TicToc.

Qu'on le veille ou non, D&D, c'est 80% (si pas 90%) des joueurs de jdr US. On peut donc considérer que, en terme de marketing, JDR = D&D. On sait que la création de contenu, ce n'est pas vraiment le fort de WotC, mais ce n'est pas non plus le cas de toute les plateformes que j'ai cité plus haut... qui font pourtant un paquet de fric.

Avec OneD&D, WotC propose une plateforme et un service pour faire du jdr.
Les joueurs et MJ sont des utilisateurs. Ce qui les sépare, c'est leur niveau d'implication. Les MJ sont des utilisateurs très investis (donc des baleines potentielles) et les joueurs des utilisateurs peu investis qu'il va falloir convertir.
Les éditeurs tiers, ce sont des créateurs de contenus... mais donc toujours des utilisateurs. La seule différence c'est qu'ils n'utilisent pas la même palette de services que les MJ/PJ.

Sous cette optique, l'OGL 1.1 fait tout à fait sens. Elle permet à WotC de pouvoir facilement se débarasser des utilisateurs considérés comme problèmatiques (pour leur contenu, leur position, leur simple existance, etc.), que ceux-ci soient PJ, MJ ou créateurs/éditeurs. Elle permet aussi de maximiser les profits de WotC tout en permettant aux utilisateurs les plus investis (éditeurs et MJ) de monétiser leur production, ce qui les encourage à produire toujours plus... et renforce donc la rétention sur la plateforme.

J'ajouterais que les clausses morales me rappelle fortement les règles à respecter pour pouvoir publier sur l'AppleStore, la récente modification des conditions d'utilisation de YT concernant les termes grossiers/vulgaires, ou encore la tentative de OF d'interdire le contenu pornographique.
Le contenu polémique c'est pratique pour faire parler quand on lance la plateforme mais une fois qu'elle arrive à maturation, on s'empresse de s'en débarasser (ça pourrait faire fuir des actionnaires potentiels). Surtout que les mineurs restent le publique cible d'hasbro, ça m'étonnerait pas qu'ils travaillent déjà sur un mode enfant pour leur plateforme unifiée (potentiellement avec uniquement des IA en tant que MJ au prétexte de les protéger).

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Je reviens sur un point. Le SRD 5.1 c'est une mise à jour du SRD 5.0 qui motorise D&D5e. Le SRD 5.1 c'est aussi la 5e. (Je suis pas parfaitement sûr mais je crois que c'est lié aux mises à jour du Tasha entre autre).

Solasta avait communiqué justement au début de son développement être sur le SRD 5.0 et ensuite avoir obtenu l'autorisation de WotC d'utiliser le SRD 5.1.

OneD&D sera en SRD 6.0 ou 5.2 plutôt selon la scission avec la 5e en termes d'éditions.

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Perso, j'ai trouvé l'interview d'Erik Mona (éditeur en chef de Paizo) de cette nuit très intéressante et très rassurante au niveau des objectifs du projet ORC (et idem pour les commentaires de Jim Butler, le PDG de Paizo qui était dans le chat). En plus d'être (mais ça, ce n'est pas surprenant) rafraîchissante grâce à un ton clair, bien loin de la langue de bois et/ou des tournures de phrase "discours commercial" de certains communiqués. Et le tout reste cohérent avec le communiqué de Paizo à ce sujet.

• En ce qui concerne Pathfinder 2, il a reprécisé qu'il n'y avait guère d'inquiétude. L'ensemble des règles a été réécrit à partir de zéro. Certains concepts de jeu et certaines mécaniques restent inspirées du système d20 mais ça a déjà été répété plusieurs fois : ces choses-là ne peuvent pas être copyrightées (alors que l'expression des règles, le texte lui-même, lui, peut l'être). De ce côté-là, leur plan est de placer Pathfinder 2 sous licence ORC aussi rapidement que possible, ce qui ne devrait nécessiter aucune modification significative du texte (ils avaient déjà planifié dans ce sens-là depuis la création de Pathfinder 2, entre autres en renommant certaines créatures dont l'emploi aurait pu être contesté).

• En ce qui concerne Pathfinder 1, là, par contre, une réédition sous la licence ORC ne semble guère envisageable. Contrairement à Pathfinder 2, qui est très significativement différent de Pathfinder 1 et qui a été construit entièrement par Paizo, les règles de Pathfinder 1 ont été publiées dans l'urgence, à l'époque de la 4E et de la GSL, pour permettre à Paizo de continuer à publier leurs aventures. Le texte de Pathfinder 1 (du moins celui du livre de base, ce n'est pas du tout le cas des publications des 10 années qui ont suivi) est donc en grande partie recopié du SRD de la 3.5. Une version de Pathfinder 1 sous licence ORC nécessiterait donc de reformuler tout ce texte... ce qui n'est pas un projet qui semble pertinent à Paizo pour le moment. (Mais Erik Mona a précisé que ça pourrait être un projet intéressant pour d'autres éditeurs, entre autres ceux qui sortent encore de nouveaux suppléments pour Pathfinder 1 à ce jour.)

• En ce qui concerne Starfinder, c'est apparemment un plus délicat car la situation est plus ou moins à mi-chemin entre Pathfinder 1 et Pathfinder 2 : quelques passages repris du SRD, mais pas autant que pour Pathfinder 1. Sur ce sujet, il a indiqué qu'ils étudiaient la question et qu'ils avaient des projets, mais qu'ils n'étaient pas encore prêts à être dévoilés. Certains pourront peut-être lire entre les lignes...

• À propos de la licence ORC, il a reprécisé l'objectif de la rendre indépendante en la confiant à une organisation sans lien avec l'édition du jeu de rôle et réputée pour son attachement au concept "open" - la fondation Linux était citée comme exemple dans leur communiqué. Il a bien indiqué que ce ne serait pas une licence détenue par Paizo, et que ce ne serait pas non plus une licence axée uniquement sur les publications de Paizo, mais que les objectifs étaient plus larges.

• On lui a également posé la question de la présence d'une clause de moralité dans la licence ORC. Il a indiqué qu'il ne pouvait pas répondre avec certitude vu que (1) la licence ORC n'était pas encore finalisée et vu que (2) le contenu final de la licence ORC dépendra des commentaires des participants et pas juste de ce que Paizo ou lui désire. Mais il a tout de même partagé son avis (personnel, pas en tant que représentant de Paizo) en disant qu'il n'était pas favorable à l'ajout d'une telle clause dans la licence, et en précisant qu'il comprenait que certains éditeurs préfèreraient éviter d'être associés à des contenus douteux mais que cet objectif pouvait être atteint d'autres manières, comme par exemple le fait de ne pas placer dans le SRD associé à la licence ORC les éléments de contenu fortement liés à une gamme et dont l'association avec du contenu douteux pourrait nuire à l'image de la gamme (en clair, si ce qui est partagé est avant tout des règles, une publication réutilisant ces règles ne va sans doute pas entâcher le nom de la gamme)... mais le résultat final dépendra du consensus des participants au projet ORC.

• Une autre question qui lui a été posée concerne les formats ciblés par l'ORC, entre autres les VTT, les jeux vidéo etc. À nouveau, mêmes remarques que sur la première question (à voir dans la version finale et ça dépend des avis des participants), mais il a indiqué que, personnellement, il préférerait que la licence ORC soit aussi large et ouverte que l'OGL et puisse donc s'appliquer à toutes les formes de contenu envisagées aujourd'hui mais aussi à celles qui pourraient l'être dans le futur. Il a résumé son opinion globale en disant qu'un de ses objectifs était de faire en sorte que la licence ORC ne contienne aucune restriction nouvelle qui ne se trouve pas dans l'OGL 1.0a, donc en d'autres termes, garder l'esprit de l'OGL mais dans une licence indépendante et précisant explicitement le fait qu'elle n'est pas révocable.

• Il a également souligné un élément que je vois souvent omis dans les discussions ici et qui est pourtant au coeur de l'OGL, à savoir le fait que chaque publication sous l'OGL peut déclarer une partie de son contenu en tant que open content réutilisable par les autres participants, une sorte d'effet "boule de neige" qui vient enrichir le contenu que chaque participant peut utiliser au fil du temps. C'est d'ailleurs un procédé que Paizo a déjà utilisé à plusieurs reprises, en reprenant par exemple dans les aventures qu'ils publient des créatures créées par des éditeurs tiers qui les ont déclarées comme open content. Cet aspect "open content" qui contribue à l'enrichissement global du contenu est un élément important pour Paizo. Et ça pourrait être rendu encore plus intéressant par le fait que l'ORC rassemblera plusieurs SRD ; il a par exemple cité l'idée qu'un produit basé sur l'ORC pourrait reprendre/s'inspirer de règles de santé mentale venant d'un système et les combiner avec des éléments d'un autre système de jeu d'un genre peut-être complètement différent, en soulignant le fait que ce type de synergie était bénéfique pour tous les participants - éditeurs comme rôlistes/utilisateurs.

• Au niveau timing, il a indiqué qu'une première version de l'ORC devrait être disponible dans le courant du mois de février, et envoyée à tous les participants inscrits... tout en précisant que, une poigne de secondes plus tard, cette version sera certainement aussi rendue publique sur internet, l'objectif n'étant pas de faire les choses en secret. Quant à la suite, ça dépendra des commentaires des participants... ça pourrait aller vite comme ça pourrait prendre plus de temps. Pour lui, il est important de bien faire les choses, pour que les éditeurs puissent utiliser l'ORC en toute confiance, tout en essayant d'arriver à une version utilisable le plus rapidement possible pour que les SRD et autres éléments open content soient utilisables par les éditeurs et autres créateurs le plus rapidement possible.

• Finalement, le côté positif du débacle, selon lui, c'est que ça a incité un grand nombre de rôlistes et de créateurs à regarder ce qui se faisait d'autre que juste la production de WotC, et qu'il trouve ça très positif de voir les nombreuses réactions des rôlistes qui découvrent d'autres systèmes (pas juste Pathfinder ou Starfinder) auxquels ils ne se sont jamais intéressés avant et se rendent parfois compte qu'un de ces autres systèmes répond bien, voire mieux, à leurs attentes.

Le lien de l'interview pour les anglophones : https://www.youtube.com/watch?v=Cere7NaiqJY&ab_channel=RollForCombat

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  • Zoisite
  • ,
  • Ced Hobbit Pro
  • et
  • asharak
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Ce que dit l'EFF (qui sont un peu des spécialistes de ce genre de sujets), c'est que ça n'est pas du plagiat car c'est écrit dans un langage fonctionnel qui n'est pas soumis au droit d'auteur.

L'idée c'est qu'on ne peut pas "protéger" une phrase du type "Un lave-linge est un appareil qui lave du linge et qui démarre en appuyant sur le bouton power", car c'est la pure description d'un fonctionnement qui se retrouve, de fait, dans n'importe quel manuel de lave-linge.

Merci pour vos interventions à tous (déjà 77 pages surpris), qui aident à saisir et affiner la notion de propriété intellectuelle, avec des ambiguïtés difficiles à résoudre, surtout quand on est ignorant en matière juridique ET donjonnesque comme moi (la situation actuelle n'incite pas le non-donjonneux que je suis à se lancer dans D&D)

Je rebondis sur ton exemple, jbbourgoin, et m'interroge, en HS, mais pas tant que ça : un langage fonctionnel n'est pas soumis au droit d'auteur. Mais qu'en est-il par exemple d'un dictionnaire ? La définition d'un mot me semble répondre aux caractéristiques d'un "langage fonctionnel" ; pourtant, Larousse et Robert prennent soin, dans leurs publications respectives, de produire des définitions différentes. un dictionnaire qui s'approprierait les définitions d'un autre ne pourrait-il être accusé de plagiat ?

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  • Laurendi
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Senrad

Si je prends en compte la remarque de jbbourgouin sur les règles : la mécanique est libre, l'interprétation est propriétaire. Autrement dit, la mécanique de D&D est libre, l'interprétation de l'auteur est propriétaire. Enfin, si j'ai bien compris le concept.

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Honnêtement, je ne peux pas en dire beaucoup plus. L'article de l'EFF porte sur la description de mécaniques, il se place du côté de la documentation technique, mais un dictionnaire n'est pas une doc technique. Un mot n'est pas un outil, c'est un élément chargé d'une dimension symbolique et d'une dimension imaginaire. Un dictionnaire propose une interprétation d'un tel mot, alors qu'un document technique décrit l'utilisation d'outils sur lequel il n'y a pas interprétation.

Au temps je suis à 99,9% certains que nous ne sommes pas propriétaire de mécaniques de jeu par rapport à ce que j'ai pu comprendre de ce que j'ai lu sur le sujet. Au temps je pense que la question du langage fonctionnel, et donc du droit à pouvoir recopier des passages écrits dans un tel langage, est beaucoup moins évident : si cela est vrai se pose une autre question, à quel moment passe-t-on du langage fonctionnel à celui qui ne l'est pas ?

Comme je défends les principes du logiciel libre et que je suis heureux de voir que l'on si retrouve sensibilisé dans le jdr, je gueule un peu, peut être trop fort, pour promouvoir ces idées, pour qu'on se pose la question et que l'on s'interroge sur le regard que nous portons sur la propriété vue d'un point de vue capitaliste (osons le mot). Mais très franchement, ce sont des questions complexes et je ne suis pas aussi assuré que je semble l'être quand je me relis XD

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  • Laurendi
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Dalvyn

Merci pour le compte rendu

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jbbourgoin

On est d'accord sur l'approche, et un nouvelle fois, Eclipse Phase est un exemple à suivre qui démontre que l'on peut avoir un modèle économique "ouvert" qui n'empêche pas l'éditeur et les auteurs de vivre de leur création.

Où ton interprétation m'interpelle, c'est sur la valorisation de la traduction. Prenons pour exemple Rôle N Play, l'approche didactique est reconnue et à nécessité une grosse masse de travail. Il s'agit de règles et je trouve "compréhensible" sinon logique que ce travail soit valorisé et propriétaire. En suivant ton interprétation, la mécanique de D&D est par essence "libre" et l'interprétation de JD propriétaire.

Très concrètement sur app dédié à Rôle N Play, je suis en capacité de publier des données techniques mais pas le texte qui appartient à son auteur. J'espère être clair, n'hésite pas à l'indiquer si ce n'est pas le cas.

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  • jbbourgoin
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Je me demande ce que les noms tels que Tiefling, Aasimar et consorts vont devenir.
Originaires de AD&D 2 - Planescape, Sont ils copyrightés d'une manière ou d'une autre ? Sont ils liés à l'OGL ?
Par exemple, même si il semble que PF2 ne nécessite aucune modification significative du texte selon Erik Mona, l'utilisation de ces termes, entre autres dans le Guide des Joueurs - Règles Avancées, ne risque-t-ielle pas de poser problème ?

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Laurendi

Factuellement, comme je le dis précédemment, cette histoire de "liberté" du langage fonctionnel c'est un idée de l'EFF. Je ne sais pas si c'est quelque chose de juridiquement certains ; je ne sais pas qu'elle est la frontière exacte entre langage fonctionnel et ce qui ne l'est ; et surtout : je ne sais pas ce qu'il en est sur ce point dans le droit français.

Donc, pour la France, n'en sachant pas plus, je te répondrai (sachant qu'en plus de cela on ne peut pas abandonner son droit d'auteur en France) : oui, tu as parfaitement raison de ne pas publier de textes en provenance de H&D ne t'appartenant pas.

Ça c'est pour le discours où j'essaie d'être le moins personnel possible XD

En ce qui concerne mes idées plus personnelles :

1) Je suis pour une valorisation du travail d'un créateur. C'est la raison pour laquelle je n'irai jamais gueuler pour mon droit à recopier un JDR quand ça touche un indépendant ou un éditeur qui n'est pas multimillionnaire et dont le produit est suffisamment connu pour attirer à lui tout le monde par son seul nom (et dans le JDR ce principe de mon éthique personnelle concerne tout le monde sauf WotC en fait XD)

2) Je pense qu'il faut aussi distinguer valorisation et propriété. Je ne dis pas cela parce que je serai opposé à la propriété, bien au contraire. Mais il y a des biens qui se doivent de ne jamais être propriétés privées (l'air, les idées, les mots (au sens de mots courants évidemment)... la SNCF XD), mais il y a aussi des bien qui sont valorisées par le fait de devenir des biens communs. En étant quasiment synonyme de JDR pour de nombreuses personnes, D&D fait partie de la culture commune, de la même manière que les trois petits cochons ou la Bible. Vous imaginez si la Bible ou si les Contes étaient totalement propriétés d'individus, d'États ou d'institutions ? Imaginez si quelqu'un avait l'idée saugrenue de poser un acte de propriété sur des harmonies ou des suites de notes minimales ! On ne pourrait plus faire de musique. Ou de manière limitée.

Je ne suis absolument pas opposé à ce que D&D protège sa marque et ses créations, mais le système D&D lui-même a une telle importance dans notre milieu, et a tellement bénéficié de l'OGL 1.0a qui l'a placé de facto dans le domaine du bien commun (pour un temps assez long !), que je trouve absolument immoral et innacceptable cette marche arrière.

Cela étant dit, je ne promeut absolument pas le clonage sauvage de n'importe quel jeu (même si cela s'averrait absolument légal) dans le seul but de s'attirer à soi les bénéfices du travail d'un autre.

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Dalvyn

Merci Dalvyn (Comme toujours)

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Je reviens sur un point. Le SRD 5.1 c'est une mise à jour du SRD 5.0 qui motorise D&D5e. Le SRD 5.1 c'est aussi la 5e. (Je suis pas parfaitement sûr mais je crois que c'est lié aux mises à jour du Tasha entre autre).

Non, le SRD 5.1 est sorti parce que dans le 5.0, il manquait certains sorts emblématiques de ce certaines classes (comme le Eldricth Blast du sorcier ou la marque du chasseur du rôdeur). Il est sorti quelques mois après le 5.0 et n'a jamais été mis à jour depuis, et certainement pas avec les ajouts du Tasha qui sont Product Identity.

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  • Rhiedus
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Dalvyn

Merci pour ce résumé.contentoui

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Donc pour l'instant, wizbro met en commun ce qu'il ne peut pas s'approprier et nous pond une nouvelle licence beaucoup plus restrictive que l'ancienne.

Certes, c'est une reculade par rapport au brouillon qui a fuité en début de mois.

Mais il est toujours question de la suppression de l'OGL1.0a.

Tout cela en mode nous vous avons compris, faites nous confiance.

On n'est pas sorti de l'auberge...

Ce message a reçu 2 réponses de
  • Laurendi
  • et
  • SidesSix